Présentation

NORGEAT est l’un des cinq villages et hameaux de la Commune de Miglos, laquelle est située, selon la dénomination actuelle, dans le « Pays de Tarascon-sur-Ariège ».
Dans les Temps Anciens, le territoire appartenait aux Seigneurs éponymes de Miglos. bonjout
L’Histoire de Norgeat est ainsi intimement liée à cette vallée, surtout connue pour les imposants vestiges de son emblématique Château médiéval et son Eglise romane d’Arquizat. Néanmoins, Norgeat possède indéniablement, et ce depuis toujours, une identité propre au sein de ladite vallée.

Viscéralement attaché à ce petit village, berceau de ma famille maternelle, j’ai voulu souligner cette particularité, par le biais du site Internet « Norgeat-Miglos (Ariège), d’Hier et d’Aujourd’hui« .

Celui-ci se veut complémentaire de « Bienvenue à Miglos » www.amiglos.fr, la référence en la matière.

Créé par Joël Gardes, il couvre l’ensemble de la zone géographique du même nom, et est régulièrement augmenté et mis à jour. J’ai apporté dès l’origine ma contribution à ce remarquable travail. Joël Gardes fait amplement de même pour Norgeat, puisqu’il gère quasiment la mise en forme du site, ce dont je le remercie très chaleureusement.
Mes remerciements vont aussi à Christian Pujol, qui m’a bien souvent aidé dans mes investigations et dont bon nombre de photos, ou documents agrémentent le site.

Gérard Lafuente – 14 Mai 2009

Je dédie ce site à la mémoire de ma grand-mère,
Madeleine PUJOL – née ARABEYRE,
qui avait vu le jour à Norgeat-Miglos, le 14 Mai 1895

Très tôt, je me suis intéressé à l’Histoire de mon pays.
Ma curiosité avait sans doute été aiguisée par les anecdotes que racontait ma grand-mère lors des veillées autour de l’âtre, puis par les premiers récits de Louis Pujol, qui narrait ses souvenirs de jeunesse dans la langue parlée à Norgeat, où il était né en 1903.
Dès la fin des années 1960, j’ai donc entrepris des recherches approfondies sur la vallée de Miglos et débuté une collection de cartes postales et photos anciennes.
J’ai ainsi consulté une somme d’ouvrages et de documents dans les divers services d’archives: Ariège, Haute-Garonne, Archives Nationales, Bibliothèque Nationale, I.G.N., Evêché de Pamiers, Mairie de Miglos…
Parallèlement, j’ai questionné des historiens locaux, ainsi que des spécialistes de l’Héraldique et du Catharisme, qui m’ont toujours aimablement renseigné (Adelin Moulis, Robert Reulle, Louis Delpla, Christian Bernadac, Claudine Pailhès, Jacques Beffara, Jean Duvernoy…). Je n’oublie pas Louis Pujol, qui m’a aussi apporté son aide.
Au fil du temps, j’ai ainsi amassé une volumineuse documentation, qui m’a permis de publier, dans le Bulletin du Spéléo-Club du Haut-Sabarthez et le Magazine de l’Ariégeois notamment : Chronologie des Seigneurs et Barons de Miglos (1975), La Grotte fortifiée de Baychon (1980), Une Maison paysanne sous la Révolution (1982), A propos des Armoiries de Miglos (1983), Quand le Hameau de Miglos voulait s’ériger en commune (1984), La Paroisse de Norgeat (1983), Le Château de Miglos (1985), L’Eglise romane d’Arquizat (1986).
Mon fils, Stéphane Lafuente, a aussi puisé abondamment dans cette documentation, pour rédiger, en 1995, son Mémoire de maîtrise: Miglos, une Baronnie du Haut-Comté de Foix sous l’Ancien Régime, publié aux Editions Lacourt (Nimes) en 2001, sous le titre: Miglos.

Maintenant, le moment est sans aucun doute venu de mettre à la disposition de tous ceux qui s’intéressent à Miglos en général, et à Norgeat en particulier, le fruit de ces années de recherches.
D’autant que j’ai remarqué depuis quelque temps, et en particulier sur Internet, une utilisation exponentielle de mes modestes écrits, ou de documents photographiques provenant de ma collection personnelle (dont j’ai fait bénéficier l’Association des Amis du Château de Miglos, lorsque j’en étais le président, soit pendant près de vingt ans), dans bon nombre d’historiques, ou prétendus tels, relatifs à Miglos.
J’en suis certes flatté… Toutefois, si je n’ai jamais souhaité que l’on me demande l’autorisation pour ce faire, la simple courtoisie voudrait, au moins, que l’on cite la source… Quoique l’anonymat soit parfois préférable, quand on constate, trop souvent, que les extraits publiés, outre les erreurs de transcription qu’ils contiennent, ne veulent plus dire grand-chose, sortis de leur contexte.

Aussi, comme « on n’est jamais si bien servi que par soi-même« , j’ai pris l’option de créer un site, à dominante historique, propre à Norgeat.
Certes le chantier est vaste, mais il va prendre forme, peu à peu, et évoluer au fil des mois…

Gérard Lafuente